J'ai pas de pot et j'en pètes Chez les potes y a redite : " J'm'entête ". Devant l'pot au rose, J'attends l'andropause.

De pintes de stout en cigarette,
J'ai les orbites vides et moites,
La quint de toux en mitraillette,
Qui parasite ma vieille boîte.

De nos étreintes sous la couette,
A l'aveuglette ou au zénith,
J'ai plus qu'les miettes et puis la teinte
Des petits matins anthracites.

Dans notre ciel y aura plus d'mouette,
Et les lattes de mon pieu sont carpettes,
Depuis j'suis d'astreinte à l'inédite,
La p'tite branlette Bernard l'ermite.

J'ai pas de pot et j'en pètes Chez les potes y a redite : " J'm'entête ". Devant l'pot au rose... J'attends l'andropause.

Tout le toutim : taratata !
Et toi et moi ; et moi et toi
Moi, j'ai le palpitant qui gîte,
Qui s'éternise en pirouettes.

Mon estomac dans la soute
Ma tête qui joue de la gâchette.
Comme une marionnette muette,
Qui joue les redites à perpette.

J'ai pas de pot et j'en pètes Chez les potes y a redite : " J'm'entête ". Devant l'pot au rose... J'attends l'andropause.

Et quand je zone à bicyclette,
Prés ta p'tite piaule douillette,
Retiens ton pit ou ta brute, pépette
Ou j'leur pète la tête.

T'étais bien plus qu'une amourette
J'étais minus devant tes couettes
Au terminus près d'la faillite :
J'étais pas blette pour ton exit.

J'ai pas de pot et j'en pètes Chez les potes y a redite : " J'm'entête ". Devant l'pot au rose... J'attends l'andropause.

J't'avais prévenu pépette
Tu m'as quitté sur un coup d'tête
Maintenant j'fais mes emplettes… ailleurs
Avec une autre midinette
Sous l'arbre aux suffragettes, d'ailleurs.

 

Extrait du recueil "Urbanalités" par Legz