Si les miasmes nauséeux d'mon esprit tourmenté
Pouvaient se transformer en d'infinies beautés
Dissimulées derrière ces élans
émétiques
Ces angoisses languissantes auraient pu se muer
Lascives et langoureuses, en moment de gaîté
Hurlements tapageurs, tonnantes vocalises
Qu'accomplissent au lever les esprits possédés
Par ces matins souffrance, ces tollés secs et blêmes
Qui nous poussent malgré nous, nous acculent, au lever
Si seulement j'avais su
Aliéné ? Ou incompris, peut-être
Quand la ferveur d'aimer se change en agonie
Et que tout me rappelle ce qu'on aurait pu être
Si tu m'avais aimé, loin de cette anomie
Si seulement j'avais pu...
Ou juste voulu, peut être
Ne plus me réfugier dans ces états pâteux
Quand la laideur laisse place au paraître
Et la douleur se mue en un sourire, honteux